Danse contemporaine

Investir l’espace, seul et ensemble.
Projet de Caroline Grosjean, chorégraphe

Improviser autour de consignes corporelles mettant en jeu les différentes surfaces et parties du corps. Utilisation d’objets et de matières pour danser ensemble : la feuille de papier comme lien, avant le contact direct entre danseurs, en duo. Construire un paysage de corps : conscience du positionnement corporel de chacun, prise en compte de l’espace de l’autre dans un déplacement collectif, construction d’un espace composé : avec des espaces dédiés à des consignes différentes.

École Brossolette, classe de CP de Maud Bourrriot, de CP/CE1 de Florence Larue, de CE1 de Maryline Mussillon, de CM1 de Sylvie Bernard

6 séances de septembre à octobre 

Temps chorégraphique commenté présenté à d’autres classes et aux parents le 25-10-2012

Avec l’ensemble des classes  nous avons travaillé sur l’espace, le respect des contraintes, le contrôle de ses impulsions. Nous avons mis en avant l’idée de travailler ensemble, de ne pas ni vouloir être le premier, ni le dernier à rentrer. Nous avons  travaillé sur la canalisation du mouvement, la précision dans l’orientation, l’efficacité du mouvement plutôt que la précipitation, l’anticipation plutôt que l’ajustement.

Avec les CP/CE1

 Nous avons tenté de toucher au mouvement et à la danse à travers divers entrées :

–  par l’espace (composition de paysages, utilisation de l’espace global, par le vocabulaire de théâtre, parcours spatialisé avec diverses consignes corporelles selon les trajectoires, sur place et en déplacement…)

–  par le son (travail avec et sans musique, actions en lien avec début et fin des musiques, relation au tempo et à la durée : prendre X temps pour aller d’une position à l’autre, se relever sur un temps très court, ou très long…, se déplacer avec un tempo régulier…

–  par les consignes corporelles : utiliser son corps comme si on avait des outils pour sculpter le corps de l’autre, dessiner ou peindre avec ses doigts, produire des mouvements continus ou des mouvements arrêtés, initier des mouvements par certaines parties du corps, développer d’autres appuis pour naviguer entre le haut et le bas.

Les enfants ont ainsi exploré des mouvements en improvisant, dans tout l’espace, ou en suivant des parcours déjà matérialisés. IIs ont travaillé en solo, en duo, en contact. Ils ont composé et se sont montrés des éléments.

Avec les CM1 nous avons travaillé sur l’espace :

- l’espace scénique (coulisses et plateau),

- l’espace corporel (direction et orientation des corps dans l’espace, et notamment en mettant en parallèle la danse classique, frontale et la danse contemporaine, multidirectionnelle)

- l’espace composé (avec des espaces dédiés à des consignes différentes, l’espace construit(ensemble, avec ou sans contact entre les danseurs),

- l’espace comme support d’écriture (composition et relation entre les danseurs : côte à côte, proche ou lointain, dos ou face, sur place et en déplacement…)

- l’espace partagé, et les relations entre les danseurs, qu’ils soient en contact physique ou en contact par le regard ou le son.

- l’espace comme paysage en mouvement, en travaillant les orientations et les niveaux.

L’utilisation de scotchs au sol (lignes, croix, traits…) ont permis de matérialiser l’espace, au début du travail et de poser des repères par la suite. L’utilisation de feuilles de papier a permis de danser ensemble, en duo, et de travailler à des contacts entre danseurs, filles ou garçons. Avec le papier comme lien, puis en contact direct. Ces feuilles ont aussi été utilisées comme corps virtuels afin de travailler à spatialiser le corps, et aussi à toucher à certaines nuances, tant dans la manipulation du papier que dans l’interprétation.

Avec un travail autour de la contrainte, les élèves ont travaillé à construire un paysage de corps, ils ont improvisé autour de consignes corporelles, mettant en jeu les différentes surfaces et parties du corps. Ils ont aussi été amenés à composer.

Avec l’ensemble des classes  nous avons travaillé sur l’espace, le respect des contraintes, le contrôle de ses impulsions. Nous avons mis en avant l’idée de travailler ensemble, de ne pas ni vouloir être le premier, ni le dernier à rentrer. Nous avons  travaillé sur la canalisation du mouvement, la précision dans l’orientation, l’efficacité du mouvement plutôt que la précipitation, l’anticipation plutôt que l’ajustement.