Créer l’illusion du mouvement à partir d’images simples.
Projet de Véronique Simon, graphiste
Un folioscope, ou feuilletoscope, ou flip book en anglais, est un livret de dessins animés ou de photogrammes cinématographiques qui, feuilleté rapidement, permet la synthèse du mouvement par la persistance rétinienne.
Ecole Brossolette, CE1 de Maud Bourriot et CE1 d’Hélène Roussel
juin 2011
Je propose la fabrication d’un folioscope d’une vingtaine de pages par enfant. Lors de la première séance, je présenterai le système du folioscope à la classe et ferai circuler différents livrets pour que les élèves puissent les manipuler et s’approprier l’idée d’illusion optique. Si la classe est munie d’un moniteur, je pourrai également montrer les travaux de décomposition du mouvement de Eadweard James Muybridge et de Étienne- Jules Marey.
À la séance suivante, chacun choisira le mouvement qu’il souhaite mettre en page dans son folioscope, à partir d’exemples simples, comme une plante qui croît, un mouvement de sport, un couple de danseurs, un chat qui bondit… À cette étape, deux possibilités pour l’obtention des images à gérer : je peux établir des séries d’images que les elèves devront classer chronologiquement, où les élèves peuvent eux-mêmes dessiner les vingt images requises. Cette dernière solution me semble la plus intéressante, elle permet d’engager chaque enfant dans un véritable travail individuel et de singulariser ainsi chaque folioscope.
Si nous partons sur ce choix, je pense qu’il faut prévoir 4 séances de dessin (il faudra aussi dessiner la couverture). À ce stade, je scannerai l’ensemble des dessins afin de conserver une trace avant montage. J’assemblerai ensuite moi-même les folioscopes et les couvertures pour les rapporter à la dernière séance, où je filmerai chaque élève manipulant son folioscope.
Le matériel requis se limitera aux traditionnels crayons de papier et feutres, et à du papier blanc suffisamment fort pour que les folioscopes se feuillettent facilement. Selon l’épaisseur, je réaliserai une reliure cousue ou agrafée. Le format fini sera de 10 x 6 cm.
À la séance suivante, chacun choisira le mouvement qu’il souhaite mettre en page dans son folioscope, à partir d’exemples simples, comme une plante qui croît, un mouvement de sport, un couple de danseurs, un chat qui bondit… À cette étape, deux possibilités pour l’obtention des images à gérer : je peux établir des séries d’images que les elèves devront classer chronologiquement, où les élèves peuvent eux-mêmes dessiner les vingt images requises. Cette dernière solution me semble la plus intéressante, elle permet d’engager chaque enfant dans un véritable travail individuel et de singulariser ainsi chaque folioscope.
Si nous partons sur ce choix, je pense qu’il faut prévoir 4 séances de dessin (il faudra aussi dessiner la couverture). À ce stade, je scannerai l’ensemble des dessins afin de conserver une trace avant montage. J’assemblerai ensuite moi-même les folioscopes et les couvertures pour les rapporter à la dernière séance, où je filmerai chaque élève manipulant son folioscope.
Le matériel requis se limitera aux traditionnels crayons de papier et feutres, et à du papier blanc suffisamment fort pour que les folioscopes se feuillettent facilement. Selon l’épaisseur, je réaliserai une reliure cousue ou agrafée. Le format fini sera de 10 x 6 cm.