Découverte d’un monde sonore à travers les instruments à vent

Projet de Florence Guillaume, corniste

Après une présentation des instruments de la famille des cuivres, les enfants, en explorant les principes physiques des instruments à vents, construisent leur propre instrumentarium. Ils explorent ensuite les possibilités musicales des instruments issus de cette lutherie sauvage (embouchures plastiques et tuyaux de différentes tailles) : différences de timbre, d’intensité. Ils inventent une histoire à partir des sons qu’ils produisent puis, deviennent les musiciens d’un petit orchestre (initiation au sound painting :code de composition en temps réel) qui accompagne le récitant de l’histoire mise en sons.

École jean Zay, classe CP de corinne Rotty, de CE1 de Marie-Anne Poilbois, de CE2/CM1 de Marie-Françoise Tréand

6 séances, mars, avril

Concert de trois contes sonores devant un public de parents et de classes invitées, le 12-04-2013

Première séance

Présentation des différentes familles d’instruments, zoom sur la famille des cuivres, présentation du cor, de la trompette, du trombone, essais.

Deuxième séance

Rappel “technique” du principe des instruments de la famille des vents, lien avec les objets du quotidien, tels que les tuyaux, bouteilles, qui transforment aussi le souffle en son.On cherche de quelle manière on obtient des sons aigus ou graves, forts ou doux (avec la bouche, mais aussi en faisant varier la longueur, la largeur du tuyau, l’intensité, la vitesse du souffle, la taille du “pavillon”, le matériau utilisé). On fabrique des instruments à vent. Amener tuyaux de toutes sortes, bouteilles en plastique et en verre de tailles différentes, entonnoirs, papier assez raide, scotch déménagement, ciseaux.

Troisième séance

Fabrication, suite et fin, et classement des instruments en fonction de leur son. On y intègre les cors, les embouchures, on s’y essaie. Ainsi on écoute et catégorise : les instruments produisant des sons plutôt doux, les instruments produisant des sons plutôt forts, les instruments produisant des sons plutôt clairs,les instruments produisant des sons plutôt feutrés, les instruments produisant des sons plutôt aigus, les instruments produisant des sons plutôt graves, les instruments produisant des hauteurs de son facilement modulables.

Quatrième séance

On découvre, et éventuellement on invente des codes (des gestes) dans l’esprit du sound painting .Faire jouer le groupe de façon librestopper le sonfaire jouer fortfaire jouer doucement

faire jouer les instrumentistes par groupes en fonction de leur son (rapport à ce qu’on a fait la semaine précédente)des sons longs, des sons courts, des sons courts répétés, notion de solo, notion d’improvisation.

On ajoute d’autres sons: rire, chuchoter, siffler, chanter (afin de faire varier plus facilement la hauteur des sons, ce qui est difficile au début via la technique de vibration des lèvres)

On travaille sur les ambiances: la pluie, la neige, le vent, l’orage, la nuit, la mer, la fête…

Et/ou les émotions: la colère, la joie, le chagrin…

Les enfants sont tour à tour musiciens ou chef d’orchestre (sound painter).

Ils écrivent avec leur professeur un récit à partir des sons et ambiances musicals qu’ils ont crées pour la dernière séance.

Cinquième séance

Le récit mis en sons est crée et répété : récitant, groupes d’instruments symbolisant des personnages ou des sons de la nature ( vent, vagues…)